dimanche 5 février 2017




Kediri

16 décembre 1938

A sa maman

Comme tu sais toujours me faire plaisir ! Je viens de recevoir ton beau cadeau, le livre de Bärndutsch ! (dialecte bernois). Toujours quand tu me fais une surprise comme cela, elle arrive toujours au bon moment. C’est parce que tu m’aimes que tes cadeaux arrivent toujours au meilleur moment pour me faire le plus de plaisir. Mais n’anticipons pas, je vais commencer par tout te raconter depuis le commencement.
Ma dernière lettre était encore de Tjilatjap. Nous sommes partis pour Kediri dimanche passé, le 11 décembre, jour de l’anniversaire d’Eddy. Il nous a fallu voyager 5 heures dans le grand exprès. Nous sommes enfin arrivés à Kertosono où Mr. Sayers, l’administrateur de Kediri, nous attendait avec la voiture. Kediri n’est pas à la ligne principale du grand exprès Batavia – Soerabaya. Il faut donc s’arrêter à Kertosono et de là prendre un autre train, ou alors l’auto. Après avoir encore roulé une bonne demi heure, nous sommes arrivés à Kediri où nous avons pris des chambres à l’hôtel. D’abord, on s’attendait à pouvoir loger chez les Sayers, mais il a retiré son invitation au dernier moment, nous ne savons pas bien pourquoi. Enfin, j’aime tout autant être à l’hôtel. Je suis plus libre, seulement je ne trouve pas très cordial de leur part. Moi, j’ai été plus chic avec les Mogendorff ! (leur successeur à Tjilatjap). Enfin, passons là-dessus. Nous avons choisi une suite tranquille, comprenant véranda, sitting room, chambre à coucher et chambre de bain, mais après deux jours, j’en avais bien assez. Cette suite était située derrière près de la cuisine et tout le jour j’avais ces djongos (employés) là qui parlaient et rigolaient entre eux. Pour Oscar qui était loin toute la journée, cela n’aurait rien fait, mais moi je n’avais rien à faire que de rester assise là et cela m’agaçait. Le mercredi 14 décembre il est parti avec Sayers en tournée de 4 jours. Il n’a donc pas été ici pour sa fête. Tante Engel nous avait envoyé de belles fleurs pour notre bienvenue, et elle m’a écrit pour m’inviter à venir chez eux, et le matin du 15 décembre elle nous a fait remettre un immense plat de petits fours avec ses félicitations. Elle est vraiment gentille. J’ai alors décidé d’aller la voir, car je prévoyais que j’aurais les bleus ici toute seule. J’ai pris l’omnibus, des grands autocars comme à Bienne, et après trois quarts d’heures j’étais à Ngandjoek où il fallait descendre pour aller à Djatie, la fabrique de sucre où ils habitent. Ils m’avaient envoyé l’auto et cela a été vive la joie de se revoir J’ai vraiment été reçue comme une fille de la maison et à midi, c’était tout à fait normal que tous mes plats préférés étaient sur la table. Après l’accueil froid des Sayers, j’étais contente de me sentir si entourée et ainsi la fête de Boili s’est bien passée, pour moi du moins. Je n’ai pas de nouvelles de Boili, et il ne rentrera que demain soir. Je suis revenue aujourd’hui car les Engel sont partis à Soerabaya pour le weekend. Nous irons aussi passer Noël chez eux, et ensemble avec tante Engel nous ferons un arbre et décorerons la maison.  Ce n’est pas joli où ils habitent. La fabrique est située en pleine campagne, le village le plus près est à 6 km mais il faut penser que la fabrique par elle-même forme tout un village, elle compte une vingtaine de maisons européennes, situées dans de jolis jardins, qui rappellent le Pasquart, (allée de grands arbres à Bienne) il y a des tennis, etc et au milieu de tout se trouve la fabrique proprement dite. La vieille Mona (employée / baboe) qui est chez tante Engel depuis son mariage a aussi eu beaucoup de plaisir de me revoir et est venue me saluer avec des grands gestes de joie. C’était vraiment comme si j’arrivais à la maison.
Maintenant j’ai déménagé ici à l’hôtel, j’ai pris une chambre sur le devant, donnant sur la rue, ainsi je vois toujours passer du monde et je suis bien pour moi. J’ai un immense sitting room vitré, une très grande chambre à coucher aussi avec salle de bain et j’ai arrangé à pouvoir prendre nos repas ici, ainsi nous nous sentons tout à fait à la maison. J’ai engagé une baboe qui vient faire la lessive tous les jours et aider au djongos de l’hôtel à faire les chambres. Oscar ne sait encore rien du déménagement, ce sera une  belle surprise quand il rentrera demain soir. Une demi heure après que j’avais déménagé, j’ai changé tous les meubles de place et maintenant c’est très heimelig. Comme j’ai aussi toute ma malle avec l’argenterie ici avec moi, j’ai déballé quelques pièces et cela donne tout de suite du cachet à la chambre. Il fallait bien s’installer un peu, car nous devons rester ici jusqu’à fin janvier.
La madame Sayers est venue me voir un soir, et il m’a semblé qu’elle était même jalouse du home que j’avais su faire de cette chambre d’hôtel, belle mais banale. Je m’entends bien avec cette madame Sayers, nous nous sommes assez sympathiques, mais voilà, les hommes ne s’entendent pas du tout. Sayers est hautain, orgueilleux et croit qu’il n’y a que lui au monde pour savoir diriger une fabrique de la Mexolie et Oscar si modeste et réfléchi ne peut pas sentir cela. Enfin, nous sentons qu’il nous mettent les bâtons dans les roues où ils peuvent, et même Elout aussi. Ils sont tous jaloux qu’Oscar arrive si vite à un poste pareil et ils vont tout faire pour le faire tomber. Je prévois des mois très très difficiles pour Boili durant lesquels il nous faudra jouer serré. Je ne sais pas encore si nous gagnerons, mais en tout cas on va toujours essayer, et qui vivra verra.
Merci mille et mille fois pour le beau costume de bain. Il me va comme un gant et il est ravissant. Je l’ai inauguré le dernier jour que nous avons passé à Tjilatjap. Nous sommes allés chez les Lovius sur l’île, et avons passé toute la journée au bord de la mer qui était plus grandiose que jamais. Oscar a de nouveau cherché des coquillages et chaque fois qu’il en trouvait un beau, il me l’apportait en me disant, en voilà un qui plaira à Motherli ! Je les ai dans ma valise et je les enverrai à l’occasion, car je ne sais pas qu’en faire ici et je n’ose pas les jeter, car il y tient, le Boili, il est comme un grand gosse. Je te remercie donc encore infiniment pour le beau costume de bain, je suis vraiment jolie dedans ! Oscar le trouve aussi très beau.
J’ai aussi reçu l’agenda 1939, merci. Et maintenant ce Bärndütsch Buech (livre en dialecte) qui me fait un plaisir immense, surtout parce que je suis seule ici à l’hôtel, en le lisant j’ai l’idée d’être à la maison.
Nous avons aussi enfin reçu une lettre de papa Woldringh. Il dit qu’il ne peut pas encore nous écrire longuement, qu’il n’a pas encore pu surmonter un certain crève-cœur dont il nous écrira plus tard. Il s’agit donc de Ans. J’étais très contente d’avoir enfin des nouvelles de lui, car Oscar aussi commençait à s’inquiéter. Il a reçu ses Fl. 50.- pour sa fête comme d’habitude, et je pense que maintenant il est entrain de les dépenser à Soerabaya où il passe trois jours de sa tournée. Je n’ai pas été avec, voulant laisser ces deux hommes seuls, peut être que cela les rapprochera un peu.
Demain matin je vais chez madame Sayers, pour faire connaissance avec ma future maison. Il paraît qu’elle est très bien installée et je prendrai possession partiellement de ses meubles, entre autre aussi de son frigidaire. Je m’en réjouis, il y a longtemps que j’aimerais avoir un frigidaire, mais c’est cher, et je ne veux pas en acheter, préférant économiser mes sous pour notre congé d’Europe.
Kediri est beaucoup plus grand que Tjilatjap il y a même de beaux magasins et la rivière Brantas qui coule par la ville est aussi large que le Rhin à Bâle, ce qui donne beaucoup de cachet. Vis-à-vis de notre maison qui est ici juste à côté de l’hôtel, il y a un cinéma. Le jardin qui entoure la maison n’est pas aussi grand qu’à Tjilatjap, mais il n’est pas mal. 

Kediri nov.2013
Ce qui est agréable ici à Kediri, c’est que dans une demi heure d’auto on est dans les montagnes, à plus de mille mètres d’altitude. Ce sera gentil pour aller y passer les week-ends, et on va faire de belles excursions avec les Engelhart et des amis dont le monsieur est forestier. 
Toko Oen, célèbre café Kediri

Oh, je prévois que je me plairai très bien ici, pourvu que les choses marchent un peu bien pour Oscar. Ce pauvre Buby souffre beaucoup, car souvent le matin, avant de se lever, c’est lui qui vient dans mes bras maintenant au lieu de me prendre dans les siens comme d’habitude, c’est comme dans le temps quand on venait chez toi au lit quand on avait quelque chose. Je suis si contente que je porte mieux maintenant, je suis plus gaie et je vois la vie beaucoup plus en rose cela va de soi. Ainsi je peux vraiment être un soutien pour Bubely. Une femme peut, quand même beaucoup pour un homme. Dans 6 mois, quand mon foie sera tout à fait remis, j’irai à Bandoeng chez Bernard (mari de Ir et médecin gynécologue) pour faire faire cette petite opération, et alors j’espère… gare les Oscarli ! (les enfants….) C’est aussi l’immense désir de Buby. Je suis si contente d’avoir eu enfin le courage d’aller chez le docteur pour enfin savoir le pourquoi de la chose ! Au moins maintenant je n’ai plus les bleus à cause de cela.
Petite Rötteli, c’est bientôt ta fête, comme je penserai à toi. J’espère tant que tu auras une belle journée qui te fasse plaisir entourée de tes hommes, bien fière d’eux et entourée de leur affection et de la mienne aussi, quoique seulement en pensée. Mais sois heureuse en pensant à moi, car comme tu le vois, tu n’as aucun souci à te faire à mon sujet et à celui de Boili.
Je suis bien contente que tu aies bien reçu ce cadre, je regrette seulement que vous ayez dû payer tant de douane et à l’avenir je vais de temps en temps adresser les paquets à Mottet (l’employé de confiance chez Milex, l’entreprise familiale). Oui, quelle binette pourrais-tu bien mettre dans ce cadre, hein ???
Je me suis dit que tu devais avoir beaucoup de photos posées par tout le logement, et alors que cela ajouterait un peu à la beauté de ton home, si au moins il y avait un beau cadre à cette sale binette. En tout cas tiens-le en honneur pour sa valeur de pièce d’argenterie et de travail.
Je ne sais pas si je t’ai déjà écrit que les Boese, avec qui nous avons passé nos dernières vacances dans la montagne, sont retournés en Europe pour de bon, car son médecin ne voulait plus prendre la responsabilité pour lui s’il restait encore ici. Il est bien malade le pauvre, et maintenant ils iront vivre chez les parents en Hollande pour quelques temps. Je plains la femme française qui devra vivre avec sa belle-mère hollandaise ! Cela m’a fait un peu mal au cœur de voir partir ces deux qui étaient devenus de bons amis pour nous. Ils iront aussi en Suisse pour sa santé à lui, mais je ne leur ai pas donné votre adresse, donc tu n’as rien à craindre.
A ma dernière visite à Bandoeng j’ai aussi revu la Mily mais pas longtemps. Elle a presque réussi à mettre de la chicane entre Janine Boese et moi, pas par méchanceté mais par bêtise. Bon sang, ce qu’elle est bête, cette Mily ! C’est triste. Elle revient en Europe au mois de mars et il faudra que je l’aie encore en visite ici avant, j’en ai déjà plein le dos rien qu’en y pensant. D’un autre côté, je serai si souvent seule ici que cela me passera le temps aussi si elle vient pour quelques jours. Naturellement qu’elle viendra te voir, mais après l’expérience que je viens de faire, je me demande si tout ce qu’elle te racontera correspondra à la vérité ! Enfin, tu te diras toujours qu’elle est une pauvre vieille vache.
Alors Max revient à ses premiers sentiments, c’est pas dommage ! Pourtant je puis bien le comprendre et puis il a aussi été bien frappé par la mort de sa seconde femme et je crois bien qu’il commence à se sentir puni pour tout ce qu’il a infligé à la Tatali (sœur de Rose et première épouse de Max). Qu’elle n’ait pas même une tombe à elle seule, c’est un peu fort, mais je comprends aussi que Max ne voit pas la chose comme nous qui n’admettons que Tatali. Il ne faut pas que cela te fasse du chagrin, Tatali, elle n’en sent rien et cela ne l’empêche pas d’être heureuse maintenant. Ici à Kediri, où je serai seule bien souvent aussi, je commence à réaliser ce que sa vie aura été, elle qui était seule tout le temps, et quand il rentrait, il ne pensait qu’à lui et elle n’avait encore rien de sa compagnie. La pauvrette, elle était bien à plaindre et je regrette que nous n’ayons pas su voir cela. Moi je serai seule aussi très souvent, mais pour cela je me créerai des occupations, je vais faire un tas de connaissances, je vais faire du sport etc. et ma vie avec Boili est quand même tout autrement.
Est-ce que je ne vous ai pas encore écrit que Boili ne fume plus du tout depuis qu’il a eu cette angine ? Cela fait maintenant plus de deux mois qu’il n’a plus touché de cigarette et il se porte beaucoup mieux. J’espère de tout cœur que cela va encore durer quelque temps.
Alors Max ne viendra pas pour Noël, tant mieux pour toi. Je comprends bien que ce sera ton plus beau cadeau, et j’espère que le Padre ne veuille encore te mettre les Racine sur le dos, bon sang, quand il tient à quelqu’un il ne voit plus de limite. Enfin, à chacun sa manière de vivre et chacun doit vivre sa vie et remplir le rôle auquel il est destiné. Vivre et laisser vivre, c’est une sage mais aussi difficile leçon.
Je regrette que Loulou ait cassé sa main et j’espère de tout cœur qu’il guérira complètement. Est-ce qu’il ne peut pas écrire à la machine avec sa main saine ? J’aimerais tant avoir de ses nouvelles !
Merci pour la lettre de fête à Boili, il la lira ce soir en rentrant et il en aura sûrement grand plaisir. Elle était bien adressée à Oscar seul cette lettre, mais ma foi, je n’ai pas pu attendre et je l’ai ouverte. Nous avons aussi reçu une jolie petite lettre de Noël de Mr. Dunlop. Il faudra donc que je me mette à pondre un de ces jours. Cela n’ira pas sans soupirs et grincements de dents !!!  Au grand plaisir de Buby qui se réjouit d’avoir une femme qui fait ces choses-là pour lui, le sale type.
Voilà justement un Bombay (marchand ambulant) qui vient pour me lire l’avenir ! Je l’ai chassé car je ne veux pas savoir.
Je me demande toujours ce que je pourrais te demander de donner à Mies pour moi, mais pour le moment il ne me vient rien à l’idée et quand ce sera trop tard il y a un tas de choses que je voudrais avoir. C’est toujours comme cela. En tout cas si tu vois des nouveautés pour la cuisine etc tu pourrais toujours acheter l’une ou l’autre. C’est dommage que la saison de printemps ne soit pas encore là, sans quoi je t’aurais demandé d’acheter des souliers et une robe, mais je n’ai rien aux choses d’hiver. Surtout ne fais rien faire chez Hedy, ce serait dommage pour l’argent. La robe noire que j’ai fait faire est bien jolie, mais la soie ne tient pas du tout ici, il se forme des taches blanches par le climat humide et chaud et tous les mois je dois la donner à laver chimiquement, même si je ne l’ai pas portée, car sans cela ces taches ne partent plus. La prochaine fois que je repasserai une commande, il faudra qu’elle m’envoie des échantillons de tissus d’abord. Ce que j’aimerais bien, c’est un petit costume de sport de chez Herz etc, pas du cher, seulement une petite chemise et des pantalons ou short, du très simple, et surtout pas de luxe ni cher, par exemple une petite chemise polo en coton marine et un short blanc ou n’importe quoi. Ah, mais j’oublie, on est en hiver maintenant et ces choses non plus ne se vendent pas en ce moment. Tant pis, ne te casse pas la tête pour cela. D’ailleurs pour le moment je ne peux quand même pas t’envoyer d’argent.
Oscar veut que je fasse recouvrir nos chaises de salon qui sont vraiment très vilaines maintenant. J’irai une fois à Soerabaya pour choisir une étoffe et des rideaux. J’aimerais quelque chose en beige, presque blanc. Enfin, on verra et je t’en dirai des nouvelles.
Maintenant je te quitte pour aller chez madame Sayers qui veut me faire voir ma future maison. A tout à l’heure, Mamms de mon cœur !
Voilà, je suis revenue de cette visite à madame Sayers. Une visite froide et polie, pourtant je lui ai offert de prendre soin de tout son mobilier à cette madame. Elle ne ferait rien, mais rien du tout pour me rendre mon séjour ici un peu agréable, elle sait que je suis à l’hôtel, mais elle n’a aucun geste de bienveillance, et ce matin n’a-t-elle pas eu le culot de me demander si son mari pouvait loger chez nous les derniers jours ? Alors qu’elle ne nous a pas voulu accepter ? Pour qui est-ce qu’elle me prend ? Quand elle m’a demandé cela, j’ai dû avoir une expression tellement drôle d’étonnement qu’elle en est devenue embarrassée. Il y en a qui savent profiter dans la vie ! Et pourtant cette madame Sayers est jolie, élégante et possède tout à fait les manières d’une dame. Enfin, n’en parlons plus, mais je te garantis que nous n’allons pas au-devant d’un temps agréable, brrr ! Enfin, es wird kei suppe so heiss ggässe… (on ne mange pas la soupe aussi chaude qu’on la cuit) et pourtant elle est bien chaude cette soupe-ci, mais zut, il ne faut pas laisser s’aigrir par des gens pareils.
Et maintenant, il me reste à te souhaiter un bon Noël, que ce jour soit paisible et agréable pour vous tous, et surtout pas triste, car Noël c’est la fête de la joie, Paix sur la terre et bonne volonté envers les hommes. Je suis si contente que tu aies cet Oxford group (Réarmement moral, mouvement protestant, voir Wikipedia), cela te donnera un grand soutien et de la facilité de vivre. Quand j’en aurai l’occasion une fois, j’irai aussi, mais en attendant je tâche déjà de vivre selon ces principes. Mais tâche que cela reste broad-minded et qu’il n’y naisse pas un esprit de secte.
Moi aussi je vous souhaite all the best pour la nouvelle année, surtout une bonne santé à chacun de vous, puis qu’elle se passe heureuse et prospère.
A la main
C’est le 19 aujourd’hui, (anniversaire de Rose) il fait une belle journée et j ‘espère qu’il en sera de même pour toi. Le Boili m’a déjà félicitée ce matin à mon réveil avant même que j’aie eu le temps de penser à toi d’abord….

Mynes Mamms de mon cœur, Rötteli en fête, Bonne fête et tout le bien, le bon et le beau possible. Comme c’est le 19 ce matin, j’ai fait une belle promenade en ton honneur et j’ai eu une vue magnifique sur les montagnes. C’est que nous sommes entourés de montagnes ici à Kediri, un peu comme à Thoune en été. C’est joli, et j’espère que nous pourrons faire beaucoup de jolies excursions.
Ce matin est aussi arrivé l’avis d’un paquet pour Boili, tout à l’heure nous irons le retirer de la poste. Merci d’avance. Et je crois même que j’ai oublié de te remercier pour le magnifique petit jumper beige que tu m’as envoyé avec le costume de bain. Tu me gâtes tellement. Il est très très joli ce petit jumper et il me va très bien seulement il me tire un peu autour des bras, mais je pourrai facilement arranger cela. Merci mille fois. Il sera très joli pour aller jouer au golf quand nous reprendrons ce sport.
Encore une fois tous nos bons voeux pour ta fête, et Bonheur, Santé et Prospérité. Les pensées de ta Girly seront avec toi tout le jour sois en certaine.





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